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 CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.

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AuteurMessage

S. Cardey Graham
S. Cardey Graham


CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. 2lld7wm

J'AI : 30 NÉ LE : 28/04/1994
Masculin
ARRIVÉ À BÂTON-ROUGE : 12/04/2011
NOMBRE DE LETTRES : 87
OÙ ES-TU ? : baton rouge ; lousiana ; USA


SI JE TE CONTAIS UNE HISTOIRE
RELATIONSHIP:
POUVOIRS:

CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Vide
MessageSujet: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 8:07



Stephen Cardey Graham
ft. Alex Pettyfer


©tumblr

18 yo 28.04.1992 brooklyn, new york city, NY célibataire étudiant en droit international neutre à tendance maléfique bad hero
POUVOIRS — télékinésie, télépathie.
CARACTÈRE — bagarreur ; froid ; insensible ; naïf ; je m'en foutiste ; fier ; perfectionniste ; sociable ; solitaire ; protecteur ; souriant ; intelligent ; se veut indépendant ; rebelle ; franc : diplomate ; impulsif ; jaloux.



Il était une fois...
SARAJEVO. BOSNIE-HERZEGOVINE. ;
quatorze avril mille neuf cent quatre-vingt-douze.

C'est la date à laquelle je suis né, dans un des hopitaux de Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine, dans l'ex-Yougoslavie. Il faisait plutôt beau ce-jour là et chaud, ce temps ne concordait pas vraiment avec la région, ni même avec les évènements qui n'allaient pas tarder à arriver. La naissance, aux prémisses d'une guerre, cela n'est jamais forcément adéquat. Malgré les conditions difficiles de l'accouchement, tout se passa bien. Nous étions trois, nous étions bien. Ma mère, était la femme la plus heureuse de toutes les femmes quant à mon père, le vrai, était heureux même s'il allait devoir tripler ses heures pour pouvoir subvenir à nos besoins rudimentaires, élémentaires.

Bref, elle était d'origine française, et lui, lui, d'origine bosnienne. Ils se sont rencontrés dans une bourgade près de Sarajevo. Il, Illarion Kasparov, était un simple minier et quant à la jeune femme, Amélie Flandrin, elle travaillait en tant qu'avocate. Si l'on se réfère aux préjugés, cette différence de classe aurait très bien pu les séparer, et d'ailleurs, ils n'auraient même jamais du se recontrer. Eh bien non, l'un revenait d'une dure journée de labeur et l'autre, s'était perdue en chemin et était suivie par des hommes, peu fréquentables. Mon père, ce héros, vint à son secours et à partir de cet instant, tout s'enchaîna. Un seul mot pour résumer et qualifier leur relation, la passion. Ils s'aimaient, tout le temps, tous les jours, à chaque seconde que Dieu faisait. Un beau tableau, visiblement "embellit" par son attente d'un enfant. Tous deux revenus en enfance par leur naïveté, ils décidèrent de se faire la surprise. Fille ? Garçon ? Les deux ? Les moyens de l'époque, et surtout dans ce que l'on appellait le "bloc de l'Est" ne permettait pas une telle avancée technologique. Autant prendre ceci comme un jeu, et se faire des idées, s'imaginer une autre vie, si c'était un fils, il sera fort et grand. Si c'était une fille, elle sera belle et aimante. Dans tous les cas, ils seraient heureux : c'était un don du ciel. Alexeï, Dimitri, Nicolaï...Le choix était difficile et, finalement, il fut restrinct à quatre; Ivan, Vassiliy, Stanislav et Illarion. Le dernier, ils y avaient pensé, à cause ou grâce, au prénom de mon père, et la tradition de la famille voulait que le fils porte le prénom de son père et que la fille, le prénom de sa mère. Bref, ils choisirent Vassiliy, cela faisait plus..."héroïque" et puis Illarion Kasparov était un grand fan de l'histoire communiste. En effet, un tireur d'élite russe s'appelait ainsi -merci Staline...- donc bon... Voilà comment j'ai obtenu mon nom. Je naquis Vassiliy Illiarion Kasparov, à Sarajevo, où le couple venait d'emmenénager il y a peu de temps dans une petite maison rudimentaire mais coquette et remplie d'amour. Mais voilà, cela, je ne suis pas sensé le savoir. Ce n'est qu'un vague souvenir construit à partir de rêves et de cauchemards.


vingt-deux juillet mille neuf cent quatre-vingt-treize.

La guerre avait commencé il y a maintenant à un peu plus d'un an. C'était le jour le plus intense en bombardements. La ville était en cendres. Ma mère se demandait si un jour, cela allait bien finir. D'ailleurs, elle songea plusieurs fois à quitter la ville mais mon père, éternel indécis, remettait toujours son avis à plus tard. Et, à force, ce fut trop tard, les Serbes contrôlaient toutes les sorties, avec un blocus plus que drastique. Nous nous devions de sortir. La maison fragile dans laquelle nous étions ne nous garantissait aucune sécurité. Soudain, la sirène d'alerte à une attaque aérienne retentissa. Direction l'abris, où tout notre quartier soit une dizaine personnes, s'y était déjà empressé. Mon père courait le plus vite, ma mère me tenait la main, ce qui la ralentissait. Un obus éclata à quelques mètres de nous. Je m'en souviens comme si c'était hier. Il m'arrive d'en faire encore des cauchemards. Je l'entends crier mon prénom, une douleur indicible m'envahi. Et je tombe. J'ai froid, ce froid tellement mauvais et singulier qu'il en est devenu unique. Cette sensation, je ne l'ai jamais retrouvée. Puis, je vois flou, je n'entends rien, je distingue cependant le corps de ma mère inanimé et mon père, qui se jette sur elle. Mais c'est trop tard. La guerre l'a emportée. Il me voit respirer, difficilement et m'emmene dans ce fameux abris. Par chance, un médecin est là. Avec les moyens du bord, il tente quelque chose. « Comment s'appelle t-il ? » -« Vassiliy.» -« Quel âge a t-il ? » -«Six ans, monsieur.» -« Vassiliy, il va falloir être très courageux, t'es un p'tit homme fort toi, accroches toi.» Il me met un bout de bois dans la bouche, mon père me serre la main bien fort. Une pression telle que je ne pouvais pas partir, dans aucun des deux termes. Et je crie. Je crie comme je n'ai jamais crié. Je vois le bout métallique qu'il y avait en moi avant de perdre connaissance. Trois jours plus tard, je me réveille dans un hôpital. Mon père n'est pas là, il a plein d'autres enfants autour de moi. Tous blessés, dans un sale état. J'essaye de bouger, de me relever un peu mais une immense douleur me prend sur le côté droit. Je veux voir ce que j'ai, je veux voir mon père, je veux savoir ce qu'il se passe. Et personne ne dit rien. Un homme, âgé vient à mon chevet, c'est mon tour. « Qui es-tu ?» -«Vassiliy, Vassiliy Kasparov» -« Quel âge ?» Je compte sur mes doigts avant de répondre. «Six ans.» -« Tu viens d'où ?» -«Je sais pas.» -« Mettez-le quelque part, l'orphelinat ne va pas tarder à faire son choix.» L'orphelinat ? Qu'est-ce qu'un orphelinat ? Et je ne suis pas du bétail. A côté de moi, un garçon plus âgé que moi me dit que je ne devrais pas le quitter, que désormais, nous allions être une famille. Mais j'ai déjà une famille et ma mère, et ma mère... Elle est morte. Mais j'ai toujours mon père, non ? Je ne comprends rien, je commence à m'agiter, je sens quelque chose couler et puis : le noir.


vingt-huit décembre mille neuf cent quatre-vingt-quinze.

« Vassiliy, regarde il neige dehors !» -« Il fait froid.» -« Aller viens, regarde, on va s'amuser dans les arbres !» -« Ca glisse.» -« Bon, quand t'auras fini de faire ton rabajoie, ramène ta fraise.» -« Pazite, Snajper ! » Il se retourne et s'en va en courant. Je rigole, j'ignore ce que signifie vraiment cette phrase. Elle parle de faire attention à des tireurs isolés. Mais je comprends tout de même qu'elle a un sens fort. Noël était passé, il neigeait. Je n'aimais pas la neige. Je n'y trouve aucune forme d'amusement ou même d'excitation quelconque. C'est juste de l'eau, glacée. Chaque flocon me rappelle la pluie de tirs, et le froid qu'il entraîne. Et j'en ai peur. Je reste appuyé sur le rebord de ma fenêtre et je les regarde. Ils sont heureux, ils vivent même si, au fond, tous souffrent. Peut-être que je devrais en faire autant... Mais je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. Cela remonte pourtant à deux ans, mais tant que je n'aurais pas quitté ce pays, jamais je ne pourrais avancer. La guerre est finie, c'est l'aube d'un nouveau siècle mais je n'y prête aucune attention. Ce qu'il me faut pour avancer, c'est partir. J'étais jeune mais je savais déjà ce que je voulais. Je n'avais pas des rêves pleins la tête, mais bien qu'un seul : partir. Tomislav, mon frère, n'était pas d'avis avec moi. Il faut dire que, depuis l'hôpital où nous nous étions rencontrés, partir et être séparés, c'était inconcevable. Quelqu'un frappe à la porte, cela me sort de mes pensées. « Pourquoi n'es-tu pas dehors, avec tes petits camarades ?» -« Il fait froid, madame.» -« Quel enfant poli, va prendre l'air un peu, les parents ne vont pas tarder, c'est peut-être ta dernière journée ici ! » Je me retourne, remets mes manches correctement et fais une tête boudeuse puis, un sourire se dessine sur mes lèvres. Elle me tire la langue et je ris. « Oui, madame. Je vais jouer dehors... Mais je suis un homme, je ne suis pas un enfant ! » Elle lève les yeux au ciel et me pousse vers la sortie en ricannant. J'essaye de la freiner, mais en vain. J'aimais bien m'amuser avec Sarà, c'était un mélange de maman, et d'une soeur mais le protocole était clair, il fallait appeler les dames, madame et les messieurs, monsieur. Je suis sur le pas de la porte, j'observe. Puis, je reçois une boule de neige sur le visage. C'est Tomislav. Je lui fais un regard meurtrier avant de ramasser de la neige et de lui courir après. Je m'amusais bien. « Tu m'attraperas jamais Vassiliy, t'es trop lent ! » -« Et toi, trop grand ! » Il regarde devant lui et se prend la branche de plein fouet. Il tombe, et je me mets à rire en lui jetant de la neige. Je le recouvre et il m'entraîne sur lui, en me chatouillant. Je me débats, mais rien à faire, il a plus de force que moi. « Les garçons ! » Tomislav et moi nous retournons, c'est la madame Moustache. Ne cherchez pas à savoir, elle a toujours été appellée ainsi, tellement que même le directeur ne se souvient plus de son vrai prénom. Il faut dire que son surnom est assez explicite et plus que bien attribué quoique... Peut-être que madame la barbe ou barbe noir pouvait tout aussi correspondre.« Les parents sont là, arrangez-vous un peu, bande d'idiots sans cervelle ! » Un regard complice et nous explosons de rire. Si une personne devait s'arranger, c'était bien elle. Une fois à l'intérieur, on nous met en ligne, je ne quitte pas mon grand frère. Des parents, parlant une langue étrangère nous regarde. Tomislav me souffle, qu'on est presque au marché. Je ne peux m'empêcher de sourire. Une femme, au visage doux s'approche de moi. Elle me parle, mais je ne comprends pas. Un homme la rejoint, cela doit être son mari. Je les regarde, d'une manière innocente et curieuse. Et, je détourne mon regard vers Tomislav, d'un air interrogateur. Mais lui, il sait ce qu'il va se passer. Il sait beaucoup de choses et moi, presque rien. Je lis dans ce regard comme un déchirement. Une main me pince la joue, je tourne ma tête. C'est l'homme. Ils m'emmènent et j'essaye d'attraper la manche de mon frère. Il se fait, à son tour, emmener et me laisse. J'ai les larmes qui me montent aux yeux mais je ne pleure pas car je suis un homme.






ENTRE SARAJEVO. BOSNIE-HERZÉGOVINE ET NEW-YORK. ÉTATS-UNIS. ;
trente-et-un janvier mille neuf cent quatre-vingt-seize.

« Alors, souviens toi. Comment tu t'appelles ? » -« Stephen. Stephen Gra...Graham.» -« En entier s'il te plait mon ange...» -«Stephen Cardey Graham, madame.» -« Non, moi c'est maman.» Et elle me prit dans ses bras. Durant ces quelques jours, ils m'avaient appris les rudiments de la langue ainsi que ma nouvelle identité. J'avais du mal, mais je m'impliquais. Un fort accent bosnien en ressortait toujours, c'était à la limite du compréhensible. C'était la première fois que je prenais l'avion, et que je quittais, ainsi, Sarajevo. Je regardais à travers le hublot, des nuages et un ciel, tellement bleu. Je n'en avais jamais vu de semblable. Le ciel que j'avais vu, était soit gris, soit légèrement bleu, soit noir ou bien alors en feu. Ce ciel, d'une pureté sans égard me laissait admiratif. J'étais avec mes parents adoptifs. L'homme, qui était désormais mon père, s'appellait Sterling Graham, troisième du nom, des industries Archibald. Un riche homme d'affaire qui avait su mettre à profit son "héritage" en travaillant pour ces industries et, ainsi, il avait de quoi garantir près de cinquante ans de prospérité à sa famille. Autant dire presque toute une vie. Ma nouvelle maman, qui était douce et délicate, s'appellait Emily. Son visage, presque de porcelaine pouvait laisser penser que c'était un ange. Le voyage, commençait à se faire long. Ils ne voulaient pas me poser de questions et, quant à moi, je ne pouvais pas. Pourquoi ? A cause de la barrière de la langue et aussi de ma timidité. Cela allait se faire petit à petit. Je fis un sourire et Emily me posa une couverture. Je me sentais bien, en sécurité dans ses bras. Mes yeux se fermaient doucement, j'étais bien, j'étais aimé. Je finis par m'endormir paisiblement, en souriant. Tout cela allait être derrière moi désormais. Six heures plus tard, je me réveillai. Emily n'était plus là, et j'étais épuisé. Je me levais, et je vis que nous étions à terre. Enfin, j'y étais. Je pensais à Tomislav, espérant que tout allait bien pour lui car, l'oublier, cela n'était pas possible. Une heure plus tard, leurs valises et mon sac posés à terre, je fus accueillis chez eux. « Voilà, c'est chez toi. » Sterling m'ouvrit la porte et un petit comité d'accueil était présent. « Oh qu'il est mignoooon ! Comment il s'appelle, comment il s'appelle ? » Je regardais Emily, elle acquiesça de la tête, en guise de réponse, d'encouragement. « Stephen Graham, madame.» -« Et tu as quel âge Marshall ? » -« J'ai huit ans.» Mon fort accent bosnien ne facilitait pas la compréhension mais je voyais Sterling et Emily à mes côtés, à me soutenir et aussi à faire les gestes. Je fronçai les sourcils et croisai les bras. Ils se mirent à rire, et je ne tardai pas à en faire de même.



NEW-YORK. ÉTATS-UNIS. ;
vingt-et-un décembre deux mille dix.

« Bonjour, merci de nous avoir choisi pour votre réveil, espérons que ce Theory of a deadman vous a permis de bien démarrer la journée ! » -« Oh ta gueule... » Je fais un geste de la main pour arrêter ce fichu radio-réveil puis me tourne dans l'autre sens après un bruit sourd dû à la chute de l'objet de torture. C'était le premier jour des vacances, et je comptais bien me réconcilier avec mon lit et mon oreillet, toute la journée. Je soupire puis referme les yeux, sachant pertinemment qu'à mon réveil, j'aurais un mal de crâne énorme. Se réveiller, se rendormir, cela me donnait des migraines et puis, il y avait toujours ces voix que j'entendais. Je m'endors à nouveau, essayant de faire le vide. Quelqu'un frappe à la porte, je me mets à râler, à parler dans ma barbe pour finalement me taire et laisser la personne entrer dans mon antre. Ma mère, qui passe sa main fraîche sur mon dos presque brûlant. Je me retourne vers elle, en lui souriant. « Bonjour, oh un ange. » Elle rit, de ce même rire mélodieux -« Quel charmeur, allez mon chéri, tu avais promis à ton père d'aller au bureau pour mettre un peu d'ordre dans ses affaires. DEBOUT ! » -« Crie pas... Je me lève, laisse moi encore cinq minutes, c'est les vacances...» -« Tu as trente secondes, top chrono.» Elle part en rabattant légèrement la porte. Le pire, c'est qu'elle ne plaisantait pas, j'avais trente secondes pour sortir du lit. Sinon, je savais ce qu'elle allait faire. Ouverture des fenêtres, enlèvement de la couette et résultat, je finis congelé. En été, cela n'était pas du tout dérangeant mais en hiver... J'ai beau avoir un mental d'acier et ne pas craindre grand chose, le froid, cela restera assez fatidique chez moi. « CARDEY, plus que dix secondes, dépêche toi ! » -« Roh... » Je me baladais en short, d'un pas nonchalant et j'entendais ma mère râler. Cela m'amusait, j'aimais bien l'embêter un peu. A peine le temps de m'assoir, mon portable vibrait. C'était mon père. « Je t'attends depuis vingt minutes, du mouvement flemmard. » Il me raccrocha au nez. J'avalais en un éclair mon jus de fruits frais puis direction la salle de bains. Je m'habillais, me lavais. Je devais avoir l'air plus que présentable, ne serait-ce que pour représenter ma famille. Je leur devais beaucoup et ceci n'était rien. J'avais toujours tout fait pour être irréprochable sur le plan physique, je parle. Bon, il faut avouer que je les respecte énormément, et ce sont bien les seuls. Voilà pourquoi est-ce qu'ils sont étonnés de voir comment je me comporte avec mes amis, ou même les inconnus. Je mis une chemise claire, une cravate rouge et une sorte de costume foncé, noir. J'avais l'air d'un homme d'affaire, ma mère ne cessait pas de me le répéter. Soudain, quelqu'un sonna à la porte. J'espérais que cela n'était pas Sterling, ou sinon j'allais avoir droit à une serieuse...engueulade ? Ma mère, bien plus rapide que moi, ouvre la porte, un facteur. Elle le regarde. « Bonjour, j'ai une lettre pour Vassiliy Kasparov, en recommandée. Une signature s'il vous plait. » -« C'est qui m'man ? » J'arrive en souriant et vois l'homme, tendant une lettre à ma mère.-« Ce n'est rien, une erreur. Merci monsieur, bonne journée ! » Un sourire se dessina sur ses lèvres, elle me cachait quelque chose... J'essayais de lire dans ses pensées mais sans succès, je ne me maitrisais ce pouvoir que sur les esprits faibles. Julia vit bien que quelque chose me perturbait. « Arrête de faire ça, si c'était important, je t'en aurais déjà parlé ! » Je reviens à moi un instant en faisant un sourire, ce sourire que l'on fait pour dire que tout va bien lorsque, au fond de soi, on était ailleurs au plus profond de nos interrogations. Oui, ce sourire là. -« D'accord, d'accord. Je le sais, t'inquiètes pas... » Un baiser sur sa joue et me voilà parti pour le centre ville, direction le bureau de mon paternel. J'avais toujours cette scène de ce matin, vraiment bizarre. Travailler allait me permettre de me changer les idées. Au bout d'environ vingt minutes en voiture, je fus devant l'immeuble Archibald. « Bonjour Leah, toujours aussi belle. Le boss est toujours dans son bureau ? » -« Bien sûr, il vous attend Mr Graham. » -« Appelez moi Cardey, s'il vous plait... » Un clin d'oeil et me voilà dans les escaliers, à monter toutes les marches, jusqu'au cinquième. A partir de là, pas le choix, je me devais de prendre l'ascenseur. Malheureusement, il était vide. Jusqu'au onzième étage, je n'avais cessé de m'amuser avec mon portable, le faire tourner, descendre, monter, histoire de tuer le temps. La sonnette de l'asenceur se fait entendre, je le range au plus vite et fais un sourire désinvolte. « Bonjour père, comment allez-vous ? Désolé de mon retard... » -« Arrête de batifoler un peu Cardey et viens ici, j'ai un problème, tu as donc du travail. » -« Ouep p'pa, je vais t'aider, ne t'en fais pas. J'suis superman. » Je me mis à rire en travaillant, sous le regard dépité de mon paternel.


« Bon, inutile de te mentir plus longtemps. Fils, tu dois aller à Baton Rouge, au plus vite. L'entreprise a besoin d'homme...comme toi.» -« Quoi ? Pourquoi tu ne m'en as pas parlé plus tôt ?! Et comment ça, ils ont besoin de moi... » -« Mais ne t'inquiètes pas ! Tu seras bien accueilli, tu travailleras et poursuivras tes études, tout est arrangé.» Je le dévisageais, tout cela, c'était presque cauchemardesque. Nous ne pouvions pas tomber aussi bas. -« Non mais que vais-je faire là-bas ? Je ne connais personne et puis pour faire quoi aussi ? Pour l'entreprise ? Mais j'ai dix-huit ans, qu'est ce que je vais bien pouvoir... » Je m'emportais dans une succession de questions inutiles, je le savais, je le voyais dans ses yeux. Cet air agacé, mais complètement inquiet en réalité. -« Cardey, tu n'es plus un enfant. Ta mère et moi te faisons confiance alors s'il te plait, ne nous déçois pas. Je sais que tu feras du bon travail et que tu feras tout ce que Mr Archibald te dira. » Je le regarde, droit dans les yeux et je finis par baisser la tête. Sans un mot, je quitte les lieux, sans me retourner. Une fois dehors, j'avais cette drôle et désagréable sensation, d'être surveillé et suivi. En prenant les clés de ma voiture, me disant que l'option taxi était la plus appropriée étant donné la situation, je vis deux hommes en noir derrière moi, qui s'approchaient dangereusement. Direction central park, avec ses grands espaces verdoyants dans l'acier de la Grosse Pomme, je n'avais rien à craindre. Je me pose en me disant que cela leur passera... Soudain, une ombre est dans mon dos et je ne me souviens de rien. Il faisait froid, très froid même. Je suis assis sur une chaise, les mains liées. Je commence à m'agiter et à parler fort. Un homme arrive, je lui fonce dessus avec ma chaise, son collègue essaye de me calmer mais en vain. Un bon coup de poing au visage et je me sens quelque peu étourdi. Il m'en met un deuxième, puis trois, puis quatre et lorsque le cinquième arrive, je le fixe et le bloque par la force de mon esprit. « Mais c'est que tu sais te défendre !» Il fait un clin d'oeil et s'en va. Je reste ainsi, à tâcher de prendre le bout de verre qui est scintille de l'autre côté de la pièce. Un homme, sans utiliser un briquet, génère du feu pour en faire une boule et cette dernière fonce vers moi. J'avais réussi à défaire mes liens, et mes deux bras tendus, je ne cherche pas à l'éviter et je finis par bloquer son attaque. J'étais faible et légèrement sonné, je me sentais faiblir, d'autant plus qu'il enchainait les coups. Il semble fatigué, j'en profite alors pour faire un geste de la main et envoyer la chaise sur lui, sa tête se cogne, il s'effondre. Je prends mes affaires et pars en courant. Je n'avais jamais eu aussi peur de toute ma vie... Ou alors, je ne m'en souviens pas.




vingt-quatre décembre deux mille dix.

Trois jours plus tard. C'était la veille de Noël, et je n'ai plus la force de sourire. J'étais toujours un peu traumatisé au fond de moi. Oui bon d'accord, je l'étais toujours parce que je ne savais qui est-ce qu'ils étaient et encore moins ce qu'ils me voulaient. Je ne pouvais pas prendre le risque d'en parler à mes parents, de peur qu'ils me prennent pour quelqu'un de faible et puis aussi, pour éviter qu'ils s'inquiètent. Je suis là, perdu dans mes pensées lorsque ma mère s'assoit près de moi. « A quoi penses-tu mon coeur ? A une fille ? Allez, dis moi comment elle s'appelle ? » Je la regardai en rigolant bêtement. Alors que je m'apprêtais à lui répondre, mon père arrive dans le salon, avec deux hommes qui me sont étrangement familiers. Je me lève d'un bond, les poings serrés. « Fils, tu as réussi. Fais tes bagages, tu pars demain pour Baton Rouge. » Il l'avait dit d'un ton très solennel, comme si j'avais accompli une sorte de test. L'un des deux hommes s'approche de moi, sourire aux lèvres. « Hé gamin, tu t'en ai bien sorti ! Désolé pour les coups, c'était pour les besoins du test... » Tout ébahi, je le regarde puis, autour de moi, aucun d'entre eux ne semble surpris, à croire que tout le monde était au courant de ce qu'il se passait. Fallait-il un test aussi violent pour accéder à l'entreprise d'Archibald et à Baton Rouge ? Qu'allais-je faire... Non, ne te pose pas de questions, et tâche de ne pas décevoir ceux qui t'ont élevé et accepté avec tes pouvoirs. Ceci dit, cela n'a pas été si compliqué, ils en avaient eux aussi. Ils travaillaient pour cet homme, moi aussi, mais au cadre administratif, si je puis dire. Apparemment, je me voyais promu ou quelque chose du genre. L'homme pensait pourtant que j'allais être inutile. Je le regardais en fronçant les sourcils. Puis, ma mère me pince doucement le bras, je finis par sourire, enfin.






BÂTON-ROUGE, LOUISIANE. ÉTATS-UNIS. ;
treize février deux mille onze.


Cela fait maintenant deux mois que je suis à Bâton-Rouge. Finalement, ce n'est pas si pire... La musique ici est plutôt de bon goût, les gens sont plutôt sympathiques, les études roulent comme sur des roulettes... Et, Mr Archibald n'était pas si terrible tout compte fait. Je dois juste neutraliser des personnes malades et dangeureuses à la fois pour elles-même mais aussi pour le monde humain et le nôtre, celui des "héros", ceux qui ont des pouvoirs. Je suis aussi chargé de les examiner enfin de lire dans leur pensées les plus secrètes pour servir à l'industrie. Sauf que voilà, ce pouvoir est trop puissant et des résultats sont tellement attendus que parfois, j'en risque ma vie. Une fois, j'ai tellement forcé que je me suis évanoui enfin, je ne m'en souviens pas encore très bien. Mis à part cela, ma nouvelle vie ici me plaisait, je ne me posais pas la moindre question. Ceci, c'était avant ma rencontre avec Alba. Elle raisonne tellement...différemment et je n'arrive pas à jouer le rôle du froid et distant avec elle. Pourtant, j'essaye mais quelque chose en elle est très spécial, un peu trop à mon goût et plus le temps s'écoule et plus je me pose cette question : est-ce que ce que ce que je fais est bien ? Elle me donne l'envie d'être une personne normale, un étudiant tranquille, cett façade que je montre encore et toujours au monde. Le principal problème est là, je commence à m'attacher à elle, et ce n'est pas très bon du tout... Est-elle entrain de me changer ? C'est le genre de questions que je ne préfère pas approfondir, quitte à passer pour un menteur. Position délicate que je n'ai d'autre choix d'assumer, de faire avec. Pour combien de temps ? Je n'en sais rien, c'est la première fois qu'une telle situation se présente.


Sorry, avant de continuer tu dois passer à l'interrogatoire
POUR OU CONTRE LES "HÉROS" ? — la neutralité maléfique : je ne me pose pas de questions, j'obéis pour être un bon fils et ne pas décevoir mes parents. Les héros mettent en danger tous ceux qui ont des pouvoirs, en voulant jouer à Superman. Prétentieux et sûrs d'eux-mêmes, je ne les aime pas vraiment à vrai dire. Cela pourrait expliquer ma nonchalance et mon désintérêt lorsqu'il s'agit d'en neutraliser un.
COMMENT ACCEPTES-TU TA NOUVELLE VIE ? — Au début, plutôt mal, je me pensais différent, un peu comme un monstre, une erreur de la nature. Puis, mes parents m'ont avoué qu'ils en avaient eux aussi et qu'une compagnie s'occupait des gens comme nous, pour les aider. Dès le début de ma prise de conscience de mes pouvoirs, j'ai été desuite encadré par Archibald et son équipe. Ils m'ont appris à me contrôler et maintenant, je n'en ai plus peur. Ma vie est plus ou moins normale, étudiant le jour et batman la nuit ! Gadget et tout le tralala, une cape et la pose héroïque : on rentre le ventre, on serre les fesses et on sort les muscles... La blague, lorsque la compagnie me demande de neutraliser un "héros", j'y vais sans me poser de question, par crainte de décevoir mes parents. Ma nouvelle vie c'est ça, même si je commence à me poser des questions sur les motivations et les vrais projets d'Archibald, et mon rôle dans tout cette histoire. Une seule chose est sûre, si je m'aperçois que l'on a tenté de contrôler ma vie, ça ne va pas le faire. Hé mais attendez... Alba, qu'est-ce-que tu m'as fait ?
TU FAIS QUOI DE SPÉCIAL TOI ? — Je neutralise des "héros", et sinon c'est tout... Certains font du football en club ou de la clarinette en dehors des cours, et bien il se trouve que je fais cela. Oui bon, c'est pas très culturel mais ça entretient bien ! Suite à l'évolution de mon don, je suis parfois chargé de lire dans les pensées les plus secrètes des "héros", pour trouver des informations plus ou moins utiles En dehors de cela, depuis mon plus jeune âge, je joue de plusieurs instruments en ayant commencé avec le piano puis la basse et un peu de guitare. Je me suis essayé à la batterie mais ce n'est pas tout à fait cela. Il y a un mot pour caractériser les musiciens polyvalents... Ah voilà, je suis une sorte de mélomane. La musique est la seule échappatoire qui me permet de garder une part d'humanité et de coeur en moi. Il y a une seule chose qui peut me rendre sensible et c'est un bon morceau de musique. Bizarre non ?
TU AIMES ET DÉTESTES QUOI ? — Je déteste décevoir mes parents. C'est quelque chose que je ne prends pas à la légère. Tout comme les promesses ou toutes les paroles que je peux dire. J'ai beau être du côté des "méchants" pour certains, cela ne fait pas de moi un manipulateur ou un menteur. La sincérité est un grave défaut chez moi. Il y a aussi le fait qu'on me trahisse. Des personnes proches m'ont tellement fait de sale coup que désormais, je prends mes précautions : je n'attends plus rien de personne et ainsi, je ne suis pas déçu. Cette attitude qui me caractérise bien fait qu'aujourd'hui, je suis insensible à beaucoup de chose. Je n'aime pas non plus que l'on dirige ma vie, le sentiment d'indépendance, je ne l'ai jamais vraiment connu mais il faut dire que le peu de liberté que j'ai, j'y tiens. Et dans un registre plus léger, je n'aime pas les légumes cuits... J'aime la musique, c'est ce qui me permet de décompresser et de penser à autre chose, d'évacuer toutes mes questions existentielles, éphémères. Je fume, alors ce n'est pas que j'aime mais bon, j'en suis plus ou moins accro, comme au coca. C'est vraiment très intéressant hein ? Y'a des détails de détails qui sont tellement importants que nous nous devons les faire ressortir. Ah oui et j'aime parler pour ne rien dire, ce n'était pas très compliqué à déceler.
TA PLUS GRAND FAIBLESSE, C'EST QUOI ? — Ma plus grande faiblesse, c'est d'être enfermé, je suis claustrophobe. Cette impression d'étouffer, de voir les murs qui se replient sur vous, c'est quelque chose de très désagréable pour ne pas dire effrayante. Cette peur m'est venue lorsque j'avais huit ans, et que je suis tombé dans une sorte de gouffre. Nous, mes parents et moi, étions en vacances à la plage - c'était un stage qui visait à contrôler mes pouvoirs, et il y avait une crique. Etant un doué de nature, il y avait un endroit propice à une chute et voilà. J'y suis resté deux ou trois heures mais pour moi, c'était à peu près deux ou trois jours. Depuis, je fais attention et je regarde où je mets les pieds, ne voulant plus revivre de telles sensations.
TA PLUS GRANDE PEUR C'EST QUOI ? — Tomber amoureux. C'est bête mais c'est ainsi, je ne souhaite pas avoir de dulcinée ou de je ne sais quoi. L'amour, cela a beau être un sentiment fort, je trouve que cela reste un piège dans lequel les faibles tombent. C'est vrai, l'amour, c'est quoi ? Une histoire chimique et c'est tout. Peut-être que je pense cela parce que je ne l'ai jamais vraiment connu... Mais remarque, je ne m'en porte pas plus mal.

Et toi ? Oui toi derrière l'écran.
PSEUDO/PRÉNOM — transylvanian boy
ÂGE — 16
PAYS — France
OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? — m'en souviens plus Oo
COMMENT LE TROUVES-TU ? — génial ! l'intrigue est très intéressante
ACTIVITÉ —
[ X ] TRES ACTIF (connexion tous les jours) : en vacances
[ ] ACTIF (minimum cinq connexions par semaine)
[ X ] PASSAGER ( deux à trois connexions par semaine) : en période de cours
[ X ] ASSEZ EFFACE (une ou aucune connexion par semaine) : en période d'examens
AUTRES/COMMENTAIRES ? — merci pour votre super accueil <3



Dernière édition par S. Cardey Graham le Dim 17 Avr 2011 - 16:41, édité 7 fois
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Ingrid A. Simmons
Ingrid A. Simmons
FONDATRICE i'm not a bulletproof


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OÙ ES-TU ? : À la morgue, là où tu m'as envoyé, pensant avoir réussit ton coup


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POUVOIRS: régénération cellulaire

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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 8:12

Bienvenue sur le forum ! Et merci beaucoup de ton inscription ^^
Si tu as des questions, n'hésites surtout pas Wink
Je te souhaite bonne chance pour ta fiche !
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https://savemyhero.1fr1.net

Invité
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 8:17

Bienvenue sur le fofo créer par nos admin adorer ♥
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Kaylessa D. Hayward
Kaylessa D. Hayward
CO-ADMIN let chaos entwine


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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 9:20

BIENVENUE SUR LE FORUM !! shack

C'est trop génial que tu ais choisi l'un des pvs de nos magnifiques membres ! J'en connais une qui sera ravie xD
Bref, bon courage pour la suite de ta fiche et n'hésites pas à demander si tu as la moindre question Wink
Et surtout, j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous !!!

slipperyhug
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Juan S. Willems
Juan S. Willems
MODÉRATRICE •• somewhat damaged


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ARRIVÉ À BÂTON-ROUGE : 29/01/2011
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 9:46

Bienvenue sur le forum !!!
C'est vraiment sympa et génial d'avoir pris le scénario d'un de nos fabuleux membres, tu fais une heureuse ! Je te remercie de ton inscription. Si tu as des soucis ou quelques questions, ne soit pas timide de prendre contact avec un membre du staff, nous t'aiderons avec grand plaisir !

Sur ce, je te souhaite bonne chance et bon courage pour ta fichette !

Love
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S. Cardey Graham
S. Cardey Graham


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NOMBRE DE LETTRES : 87
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 10:59

J'espère que je serais à la hauteur bee
Merci beaucoup pour votre accueil, je suis sûr qu'on va bien s'amuser tous ensemble Wink
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Alba L. Corleone
Alba L. Corleone
AlbaJust The Way You Are •


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OÙ ES-TU ? : Juste derrière toi


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POUVOIRS: Contrôle de la matière & résistance organique et physique hors norme. En plus clair ? Je peux faire ce que je veux de n'importe quelle chose inanimée, et je suis paradoxalement presque incassable moi-même. Essayez, vous verrez !

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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:00

JUST GREAT ! lovelyspazzz

Merci ENORMEMENT d'avoir pris mon scéna !!! J'ai déjà hâte lovelyglomp
Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas =)

Et surtout, welcooooome ! Love

Et Duncan, on parle de moi ? ^^
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S. Cardey Graham
S. Cardey Graham


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ARRIVÉ À BÂTON-ROUGE : 12/04/2011
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:03

*__________*
Je m'active pour vite finir et commencer à faire vivre ton pv lovelyglomp
Merci beaucoup, j'hésiterai pas !
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Alba L. Corleone
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:05

T'inquiète pas, je comprendrai que tu ne puisses pas finir dans la soirée ^^
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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:09

Je comptais la finir dans dix ans en faite... Non mais je l'avance au maximum et demain, ça devrait le faire snuddle
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Alba L. Corleone
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:10

Wonderful FeelingFree

J'ai hâte de la lire !
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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:14

J'espère qu'elle te plaira ♥
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Ella A. Smith
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POUVOIRS: Contrôle & Génère l'électricité

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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:22

Welcome Very Happy J'espère que tu te plairas ici Smile

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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 11:25

Thanks ! J'espère que ça sera le cas ^^
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Invité
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 14:37

OOOH, ALEX *oooo*
sinon, bienvenue sur le forum, bonne chance pour ta fiche
et tu verras, l'ambiance ici est géniale ♥
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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMar 12 Avr 2011 - 15:31

Katy Perry *_________*
Merci beaucoup, ça a l'air d'être un super forum !
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Jennifer K. Beckett
Jennifer K. Beckett


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NOMBRE DE LETTRES : 74
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 5:42

Welcome Very Happy

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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 5:46

Thank you shack
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Emma Lynn Bowen
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EMY Always stay Strong ••


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NOMBRE DE LETTRES : 115
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 13:12

bienvenue sur le forum mister !
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S. Cardey Graham
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J'AI : 30 NÉ LE : 28/04/1994
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NOMBRE DE LETTRES : 87
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 13:31

Merci !
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Alexielle S. Eckhart
Alexielle S. Eckhart
Alex ♦♦ Animal I have become ▬


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J'AI : 32 NÉ LE : 13/06/1992
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NOMBRE DE LETTRES : 124
OÙ ES-TU ? : Quelque part à Baton Rouge


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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 9:49

Bienvenue! wave
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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 9:59

Merci, à toi aussi boogie
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S. Cardey Graham
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J'AI : 30 NÉ LE : 28/04/1994
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 16:05

Désolé du DP ;

Je crois avoir fini, quéquifautmodifier ? Very Happy

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Kaylessa D. Hayward
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 16:37

Ralala, ça valait le coup d'attendre, je te le dis @_@

Ta fiche est extrêmement complète ! Tu as décrit la vie de Cardey de A à Z d'une manière tout à fait captivante. J'ai aimé que tu racontes les points marquants de sa vie dans le style d'un rp, c'est vraiment bien construit. Et puis, quelle triste enfance T.T Tu incarnes déjà très bien ce personnage, je suis impatiente de te voir dans le rp !! =D
Petite remarque: Cardey a dix-huit ans, n'est-ce pas ? Cepedant, dans ton texte, tu as écrit qu'il est né en 1987... ? Enfin, ce n'est peut-être qu'une petite erreur d'inattention Laughing

Bref ! Je n'ai rien à redire sur ta fiche ! Bien entendu, Alba a son mot à dire puisque c'est son scénario, mais vu qu'elle est absente jusqu'à la fin du mois, je te valide tout de suite Wink À son retour, elle pourra donner son avis ! Mais pour l'instant, tu peux très bien débuter le rp !

Je n'ai plus qu'une chose à te dire : BON JEU !!! boogie
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S. Cardey Graham
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MessageSujet: Re: CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.   CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 16:50

Je suis désolé d'avoir mis autant de temps, j'ai été distrait ><
Wow merci pour tous ses compliments, j'espère pas décevoir au moment M du rp *out*
C'tait une coquille, une grosse boutade, j'ai modifié illico presto m'sieur l'agent

Merci beaucoup en tout cas, vous gérez, ça va être bien ici wave
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CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right. 2lld7wm



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CARDEY— when the light hits your eyes, It's telling me I'm right.

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