Gabriel C. Driver
J'AI : 29 NÉ LE : 28/03/1995 ARRIVÉ À BÂTON-ROUGE : 24/06/2011 NOMBRE DE LETTRES : 35 OÙ ES-TU ? : Dans le ciel ou les pieds bien sur terre SI JE TE CONTAIS UNE HISTOIRE RELATIONSHIP: POUVOIRS: Vol & Chocs Psychiques
| Sujet: Forget the past ● Gabriel C. Driver Sam 25 Juin 2011 - 9:45 | |
| Gabriel Cameron Driver ft. Travis Caldwell©tumblr19 ANS • 27 JUIN 1992 • ALEXANDRIA, LOUISIANE, USA • CÉLIBATAIRE • CAVALIER-SOIGNEUR AU CENTRE ÉQUESTRE • BIEN & MAL • GOOD HEROES POUVOIRS — Son premier pouvoir, il l’a découvert alors qu’il était très jeune. Beaucoup de jeunes rêvent de voler comme Superman … et bien lui y arrive! Il est capable de se projeter dans les airs, de modifier sa trajectoire, bref, de voler! Cependant, il lui faut être très prudent, s’il perd conscience en plein vol, il s’écrase. Et ça va faire mal. S’il veut transporter quelqu’un avec lui, c’est plus difficile, et sa maîtrise en est grandement affectée. Son deuxième pouvoir est la projection de chocs psychiques. Une aura de couleur fantomatique sort de son corps ou de ses mains pour percuter ce qu’il veut, l’envoyer valser plus loin. La force et la grosseur du choc dépendent de son état d’esprit. S’il n’est pas en contrôle de ses émotions, il parvient à envoyer des chocs simultanés et dans toutes les directions, pouvant aisément causer beaucoup de dégâts. CARACTÈRES — Instable, s’accroche désespérément à ses convictions du bien, craintif, méfiant, agressif, colérique, téméraire, sujet à des crises de démence, protecteur, solitaire, introverti Il était une fois... Bonjour Monsieur Driver, Madame Driver. Nous vous sommes très reconnaissant d’avoir accepté de nous rencontrer, c’est apprécié. L’homme fit un sourire ironique, dévisageant de ses petits yeux noirs le couple Driver assis de l’autre côté de la table. Table qui cachait leurs poignets liés par des menottes de fer. La dame, âgée de 38 ans, était recroquevillée sur son siège, terrifiée. Mais une lueur inquiète brillait dans ses yeux bleus. Des hommes habillés en noir étaient entrés par effraction chez eux alors qu’ils dormaient. Réveillés par les bruits de verre brisé, ils n’avaient pu résister longtemps et s’étaient retrouvés ici, attachés à des chaises inconfortables, dans une pièce aux murs gris, avec cet homme à l’air arrogant et aux cheveux bien placés vers l’arrière. Monsieur Driver, un homme fort au visage dur, était assis à ses côtés. Il arborait la même expression inquiète, mais avec un air farouche sur le visage. Peu importe ce que cet homme voulait savoir, il savait que cela avait un rapport avec leur fils, Gabriel. Qu’est-ce que cela aurait pu être, sinon? Gardant le silence, le couple dévisageait effrontément l’interrogateur. Ce dernier, peu satisfait de l’air de moins en moins apeuré de ses prisonniers, pesta mentalement. Il savait maintenant d’où est-ce que son cobaye tenait ce caractère impossible. Préférant resté debout pour donner l’impression qu’il avait tous les droits, il continua : J’aimerais que vous me parliez de votre fils … Il s’interrompit, regarda ses notes comme s’il ne savait plus comment il s’appelait. Tout pour donner l’impression au couple que leur fils n’était pas encore entre leurs mains. … Gabriel, c’est ça? Aucune réaction de leur part, à part un léger frémissement des lèvres de la femme. Gardant son impatience pour lui, l’homme au regard de fouine s’assit tranquillement devant eux, posant ses mains jointes sous son menton. Dites moi tout sur lui, les circonstances de sa naissance, son enfance – y a-t-il eu des choses, disons, étranges qui se sont produites? – et blablabla. Je veux tous savoir. Encore un silence interminable. Soupirant, même s’il avait vraiment envie de les étrangler, l’homme secoua la tête. Ça ferait tache s’il les tuait maintenant. La femme regarda son mari, terrifiée tout au fond d’elle-même. Mais, butée comme l’homme qui avait gardé la tête haute durant tout ce temps à ses côtés, elle le cacha bien pour ne pas donner satisfaction à leur bourreau de la voir morte de peur. Elle avait convenu, comme son mari, de ne rien dire, peu importe ce que ce crétin leur ferait. Elle garda donc le silence. C’était mieux ainsi. Gabriel n’avait pas eu une enfance comme les autres. Sa naissance avait été terrible, elle y était, comme lui, presque restée. Puis, vers l’âge d’un an, le garçon avait fait une frayeur monstre à ses parents, en se mettant à voler plutôt qu’à marcher comme tout enfant normal. Au lieu de l’envoyer directement chez un médecin, ils convinrent de tenter de vivre cette particularité avec le plus de calme qu’ils pouvaient. Ce ne fut pas une partie de plaisir. Dès qu’il fut en âge de comprendre, ils lui dirent qu’il ne devait pas utiliser son don, ou du moins, le moins possible ou seulement en cas d’urgence. Ce fut difficile, au début, car à chacune de ses sautes d’humeur, leur fils, ne maîtrisant pas ses pouvoirs, décollait et se cognait aisément au plafond. Cela s’était calmé vers l’adolescence. Mais ce ne fut qu’un court répit, malheureusement. Vers ses 15 ans, il développa une autre capacité, cette fois-ci il envoya bouler tout le mobilier lors d’une de ses crises de colère. Le choc d’un poing qu’on abattait sur la table la sortir de ses pensées. Devrais-je utiliser la manière forte?! Ne faites que me dire ce que je veux savoir, et je vous laisse partir. rugit l’homme, exaspéré par leur silence. Le regard du père Driver lui fit rapidement comprendre que lui et sa femme ne parleraient pas. Grognant de frustration, il pianota machinalement sur la table avec ses doigts, réfléchissant. Bon, il ne saurait probablement pas les informations qu’il avait demandées. Mais il pourrait leur arracher autre chose. Quelque chose qu’il tentait de savoir depuis qu’il avait mis la main sur le jeune Gabriel. Ses pouvoirs. Le gamin de 17 ans avait refusé de leur dire quoi que ce soit, même lorsqu’ils y étaient allés de manière brusque. Mais ses parents flancheraient peut-être … Cela valait le coup d’essayer. Écoutez, je voulais y aller de manière douce, mais vous ne me laissez pas le choix leur dit-il d’une voix faussement conciliante. Je veux savoir qu’une toute petite chose. Quels sont ses pouvoirs? Il vit avec satisfaction les deux prisonniers sursauter. La femme regarda son mari, terrifiée. Comment cet homme avait-il su pour leur fils? Ils avaient pourtant fait attention. Disons que cela fait un bout de temps qu’on vous observe … Le mari se redressa, et même assis il était imposant. Le bourreau eut involontairement un mouvement de recul devant le regard de colère de ce dernier. Pourquoi pensez-vous que nous allions vous révéler quoi que ce soit? Ils y étaient. Observant attentivement leur réaction avec une obsession morbide, l’homme pianota sur le panneau de contrôle accroché à un des murs et il se sépara en deux, donnant accès à une baie vitrée qui montrait la pièce d’à côté. Occupée par un Gabriel terrorisé mais aussi furax. Sa mère fondit en larmes, alors que son mari se débattait avec ses liens. Gabriel, qui venait d’apercevoir ses parents de l’autre côté, se débattait tout autant. Un hématome sur sa joue et les marques sur ses bras démontraient qu’ils avaient effectivement tenté la manière brusque pour lui arracher tout ce qu’ils voulaient savoir. Mais avec son caractère difficile, il avait résisté. Maintenant, dites nous ce qu’il sait fait. À moins que vous vouliez qu’il n’en pâtisse? À vous de choisir. Fier de lui, l’homme croisa les bras et attendit que les informations pleuvent. Ce qui ne tarda pas à arriver. Même si le couple Driver avait une détermination hors norme, ils restaient avant tout humains, et voir leur fils dans cet état détruisait leur résistance. Vers un an, il s’est mis à voler dans la maison … S’assoyant, satisfait, leur bourreau les écouta avec attention. Il peut transporter des passagers avec lui? Dites moi ses limites. Il a déjà transporté quelqu’un, mais on ne sait pas jusqu’où il peut aller … La femme était mortifiée. Son désir de sauver son fils combattait celui de la honte de le trahir. Notant tout ce qu’il recevait comme informations, il fit un geste de la main pour faire signe à un des hommes de l’autre côté de la baie vitrée d’aller bâillonner l’adolescent qui hurlait de colère. Il était dérangeant, ce gamin! Il capta juste à temps le regard fuyant de la femme. Il peut faire d’autres choses, n’est-ce pas? Tremblant d’excitation, il se força à paraître calme. Mais enfin il saura ce que cet entêté cachait! Et les expériences pourront commencer. À quinze ans il était capable de provoquer des chocs. La première fois il a détruit la moitié de notre maison … Parfait .. Parfait … C’est tout? Le regard épuisé du couple lui révéla que oui, c’était tout. Mais amplement suffisant. Se levant, il sourit : Bien, merci de votre coopération. D’un bon pas, il sortit de la pièce, non sans avoir jeté un coup d’œil moqueur à l’adolescent qui le dévisageait d’un air mauvais. Le couple se regarda, puis tourna la tête vers leur fils. Les deux partis étaient inquiets. Qu’allait-il leur arriver? Allaient-ils les laisser partir? Libérer Gabriel? Leurs interrogations furent coupées court. Deux hommes entrèrent dans la pièce, levèrent leur arme à feu, et tirèrent. Gabriel, premier spectateur de ce geste barbare, hurla malgré son bâillon, les yeux écarquillés par l’horreur, la terreur et la rage. Rejetant la tête vers l’arrière, hurlant toujours à plein poumon, il se débattit comme un diable, les yeux fous. Le silence retomba dans la pièce aux murs blancs lorsqu’un scientifique en blouse blanche vint lui injecter une substance qui l’envoya directement dans les nuages.
Gabriel vécut deux ans dans ces lieux qui se situaient en dessous de l’immeuble tant réputés de l’Archibald Corporation. Il subit mille et une tortures et moyens de pression. Ses pouvoirs furent testés, les limites, douloureusement repoussées. On tenta aussi de le pervertir, le corrompre. Les gens qui utilisaient leurs pouvoirs pour sauver l’humanité étaient ses ennemis. Ils ne méritaient pas de posséder de tels dons. Ils devaient tous mourir ou rejoindre leurs rangs. Plusieurs fois, Gabriel se laissa aller à leurs barbaries, se disant qu’ils étaient beaucoup trop forts pour lui. Et à chaque fois, il voulut mourir. Sa volonté s’affaiblissait de jour en jour.
Mais un jour, la balance fut renversée. Un autre prisonnier, cobaye lui aussi, tenta de s’échapper. Il créa un remue-ménage monstre, semant le désordre et le chaos dans les laboratoires. L’inconnu fut abattu, mais cela permit au jeune homme de saisir sa chance et de profiter de l’occasion pour fuir. Incroyablement, cela fonctionna. Même si la honte de profiter ainsi de la tentative d’un autre le rongeait, il mit les pieds dehors. Et dès qu’il fit un pas à l’extérieur des laboratoires, à l’air libre, le jeune homme de 19 ans ne se le fit pas dire deux fois et décolla comme une fusée, disparaissant dans le ciel. Il était libre. Enfin libre! Gabriel vola pendant un bon bout de temps, jusqu’à ce qu’il s’effondre à bout de force. Ce jour semblait être son jour de chance, un couple de bons samaritains le trouvèrent à moitié mort de fatigue, et le recueillirent. Gabriel y resta quelques jours, le temps de se remettre de ce vol prolongé. Il avait franchi une limite qu’il ne voulait plus franchir. Le jeune homme se résigna à quitter ceux qui l’avaient sauvé, pour ne pas les mettre en danger. Cela lui prit quelques temps avant de pouvoir trouver un boulot, de gagner un peu d’argent, et se caser quelque part. Reprenant sa passion pour l’équitation, il devint cavalier soigneur au centre équestre le plus proche, se remettant aussi à faire du parkour, sport qui le passionnait aussi plus jeune. Pour son simple plaisir, ou plutôt, pour se permettre de s’évader de temps en temps. Les séquelles laissées par les deux années passées en dessous étaient toujours bien présentes. Gabriel devint craintif, méfiant, voir paranoïaque. Lorsqu’il se présente à quelque part, il donne son deuxième prénom, regarde par-dessus son épaule. De plus, les différents mauvais traitements qu’il a reçus ont modifié étrangement son regard, changeant la pigmentation bleue par un bourgogne aux reflets rouges cramoisis. S’il a réussi, pendant ce temps, à améliorer son vol, son pouvoir de chocs psychiques est au contraire devenu incontrôlable. Et ce ne fut pas la seule chose qui est devenue en dehors de son contrôle. Sujet à des crises de démence ou d’hystérie, il préfère largement rester chez lui plutôt que d’aller sociabiliser autre part. On ne sait jamais qui est vraiment la personne en face de vous, non?
Sorry, avant de continuer tu dois passer à l'interrogatoire POUR OU CONTRE LES "HÉROS" ? — Pour! Il admire ce qu’ils font, même si on a tenté de lui rentrer dans la tête qu’ils étaient ses ennemis. Gabriel ne veut pas lui-même s'autoproclamer défenseur de l'humanité, il a déjà bien du mal à sauver sa propre âme de la corruption. Mais peut-être qu'un jour, s'il parvient à oublier ce qu'il a subi, peut-être qu'il acceptera de mettre ses pouvoirs au service du bien. Ou du mal, tout dépendant comment il va tourner. COMMENT ACCEPTES-TU TA NOUVELLE VIE ? — Il accepte ses pouvoirs, mais pas le fait qu’il ait été emprisonné et torturé. Ça le ronge nuit et jour, le rendant lentement mais sûrement dingue. Il ne supporte pas que des gens puissent faire preuve d'une telle chose. TU FAIS QUOI DE SPÉCIAL TOI ? — Habile cavalier, il fait aussi depuis quelques années du parkour, qui consiste à transformer des éléments du décor urbain ou rural en obstacles à franchir par des sauts et de l’escalade. C’est une autre activité physique qu’il adore. Ça le défoule la plupart du temps, lui permet de s'évader et de tenter de laisser derrière lui toutes ses craintes et ses peurs. TU AIMES ET DÉTESTES QUOI ? — Ses heures de travail comme cavalier soigneur au centre équestre du coin. Généralement ça le détend, de soigner ces grandes bêtes ou bien de faire une promenade. Il déteste par-dessus tout la violence gratuite et quand les gens font souffrir les autres par pur plaisir. Il en a fait douloureusement les frais. TA PLUS GRAND FAIBLESSE, C'EST QUOI ? — La simple mention de la Corporation qui l’a enlevé, il panique grave. Il reste aussi paralysé devant les armes à feu ou des grands auditoires. TA PLUS GRANDE PEUR C'EST QUOI ? — Que l’Archibald Corporation le retrouve, le torture encore une fois et réussisse à le faire tomber du côté sombre. Gabriel préfèrerait s'enlever la vie plutôt qu'être obligé de faire du mal à quiconque.
Et toi ? Oui toi derrière l'écran. PSEUDO/PRÉNOM — Marie ÂGE — 16 ans PAYS — Québec OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? — ToB COMMENT LE TROUVES-TU ? — J’adore les couleurs! ACTIVITÉ — [ ] TRES ACTIF (connexion tous les jours) [X] ACTIF (minimum cinq connexions par semaine) [ ] PASSAGER ( deux à trois connexions par semaine) [ ] ASSEZ EFFACE (une ou aucune connexion par semaine) AUTRES/COMMENTAIRES ? — J'ai demandé à celle qui possédait le pouvoir de voler par MP, et elle est d'accord. Merci à elle (:
Dernière édition par Gabriel C. Driver le Sam 25 Juin 2011 - 11:35, édité 2 fois |
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