Rose Juliet While

ft. ashley greene


© ashley greene france

vingt ans • quatorze juillet mille neuf cent quatre-vingt-onze • PARIS, FRANCE• CELIBATAIRE• étudiante en mode • MAL • BAD HEROES
POUVOIRS — je peux voler dans le ciel, comme les oiseaux. et en ayant perfectionné mes pouvoirs je peux aussi faire voler mes ennemis, dommage pour ceux qui ont le vertige.
CARACTÈRES — mystérieuse ▬ atteinte de dédoublement de personnalité ▬ sensible ▬ autoritaire ▬ sarcastique ▬ charmante ▬ contradictoire ▬ fidèle ▬ attentive ▬ drôle .

Il était une fois...

Où était donc passée cette fichue bague ? Ca faisait un bon petit quart d’heure que j’étais dans mon ancienne chambre à Paris en train de chercher une bague qui appartenait jadis à ma grand-mère maternelle. Mon avion partait dans deux heures et je ne voulais surtout pas le manquer ; je retournais à Bâton-rouge en Louisiane, une ville assez sympa. Et là, tout le monde se demande ;« mais qu’est-ce qu’une parisienne comme elle va faire dans une ville paumée comme celle-là ?» Bonne question en effet, question à laquelle je répondrai que j’avais été convoqué dans cette ville par une organisation assez secrète dont je fais partie. Ce que je devais faire là-bas ? Secret défense, vous vous doutez bien.
Retournons à cette bague, je regardai partout autour de moi, je soulevai des livres, déplaçai des meubles. Soudain, j’entendis un « cling » et quelque chose rouler par terre. Je me penchai alors, croisant les doigts pour qu’il s’agisse de ma bague. Victoire ! Je l’avais retrouvé, en même temps, je vis un petit carnet rose à paillettes que je reconnus tout de suite ; il s’agissait de mon journal intime, celui que je tenais lorsque j’étais un peu plus jeune. Curieuse de relire mes anciens récits, je l’attrapai et l’ouvris.

14 Juillet ’97 – Paris
Papa et Maman m’ont offert ce journal pour mes six ans. Je sais pas vraiment quoi écrire dedans. Je m’appelle Rose, Rose Juliet While. Oui, c’est un prénom et un nom anglais, normal mon papa est anglais. J’ai une grande sœur, Jeanne qui a deux ans de plus que moi, elle est gentille quand elle le veut, mais parfois elle est vraiment méchante avec moi (elle ne veut jamais que je joue avec elle quand il y a ses copines à la maison). J’ai un chat aussi, il s’appelle Plouf, c’est moi qui ai choisi son prénom, je trouvais ça mignon. A l’école, j’ai un amoureux, il s’appelle Jules et il est trop beau et trop gentil. Oh, je dois aller manger le gâteau de mamie, bisou mon journal.

20 septembre ’98 - Paris
Je déteste maman, elle n’a pas voulu m’acheter de tamagotchi, toutes mes copines en ont un, et moi j’y ai pas le droit. Elle a dit que ça servait à rien, que j’allais vite en avoir marre. Mais c’est pas vrai !C’est injuste !
Jules m’a dit qu’il m’aimait plus, qu’il préférait les cheveux de Chloé. De toute façon, ils préfèrent tous les blondes ! Alors, j’ai pleuré dans la cour, et vu qu’il est trop gentil, Baptiste est venu me voir et il m’a demandé s’il pouvait me faire un bisou magique pour que j’arrête de pleurer.

21 septembre ’98 - Paris
Baptiste il est trop beau, il est trop gentil et plus tard je me marierai avec lui. On sera les plus riches de France et les plus beaux ! Il a dit qu’il était un prince et que je serai sa princesse. Vivement que j’ai dix-huit ans !

18 février ’06 – Nice
Je suis à Nice pendant quelques temps pour les vacances d’hiver. Papa et maman m’avaient dit que c’était une belle ville, et je ne peux vraiment pas les contredire. La mer, le soleil, quelques collines en arrière plan ; un petit coin de paradis.
Sinon, je m’habitue plutôt bien à mes « pouvoirs ». Enfin, mon « super-pouvoir ». C’est bizarre de pouvoir voler comme ça (d’ailleurs là je suis à un mètre au-dessus de mon lit, je profite de l’absence de mes parents pour devenir une experte en histoire de pouvoir), c’est étrange et excitant. A chaque fois c’est une poussée d’adrénaline, certes voler un mètre au-dessus de mon lit c’est pas grand-chose. Mais l’autre jour, je suis sortie de la maison en pleine nuit en volant, et j’ai volé au-dessus de Nice. Bien sûr j’ai bien fait attention à ce que personne ne me remarque, mais c’était une chouette méthode pour découvrir les bons coins de la ville. Mes parents ne sont pas au courant, et je ne compte pas les informer de ce petit truc qui me démarque par rapport aux autres. Enfin, cet autre petit truc…

« Cet autre petit truc ». Cinq ans plus tard et je me souvenais encore d’avoir écrit cette phrase, par cet « autre » j’entendais ma maladie, mon dédoublement de personnalité (on pourrait appeler ça une bipolarité aussi) ainsi qu’une légère schizophrénie (et non, les deux ne sont pas vraiment liés, malgré tout ce qu’on peut lire sur le sujet). Enfin, schizophrénie est un bien grand mot, il m’arrive de temps à autres (bon assez souvent en fait) de ne pas ressentir les émotions, de délirer, de virer à la parano, de ne pas être affective et d’autres trucs qui sont dits « symptomes de la schizophrénie ». Sinon, ça ça a été prouvé ; je suis atteinte de dédoublement de la personnalité. Je suis capable d’être d’humeur joviale et heureuse, et vouloir tout détruire sur mon chemin la seconde qui suit. Un peu du genre Dr Jekyll-Mr Hyde quoi. Aujourd’hui, je vais bien, donc je le vis bien. Je rouvris mon journal et repris là où je l’avais laissé. »

22 juin ’07 – Paris
Hier c’était la fête de la musique, et j’y suis allée avec Zack, le beau corres’ américain de Léna, ma meilleure amie. Il a un an et quelque de plus que moi, et apparemment je lui plais tout autant que lui m’attire. Il avait sa voiture, et à la fin de la soirée (légèrement alcoolisée). J’aurais dû prévoir que sous l’alcool, les médicaments allaient dérailler et que j’allais faire une crise. Mais non, j’ai voulu faire comme tout le monde, putxin que j’suis cxnne . Il m’emmena donc dans sa voiture, et on commença à s’embrasser sur la banquette arrière, il mit ses mains où il fallait qu’il les mette et peu habile, j’essayais de lui rendre la monnaie de sa pièce. Quelques minutes plus tard on était nus et il commençait à me pénétrer, au début j’eus un peu mal c’est vrai, mais après tout ça passait crème et le plaisir montait en moi…Enfin, je crois que c’était du plaisir. Il s’approcha de mon oreille et me dit que j’étais belle. Je sais vraiment pas pourquoi, mais dès qu’il eut prononcé ce mot, je me contractai violemment et en peu de temps il se retrouva plaquer contre le plafond de sa voiture à cause de mes pouvoirs. Quand je suis l’autre moi, je deviens méchante et je veux faire mal, mais ce n’est pas pour autant que j’oublie de me protéger. Pour qu’il ne comprenne rien à mon pouvoir je plaçai mes mains contre son torse tout en essayant de résister à la maladie. C’est impossible, je sais bien, et l’autre moi ne voulait pas résister lui, il voulait prendre le dessus, être le plus fort. Vite épuisée, je l’avais relaché et il s’était écrasé sur la banquette, un peu sonné par ce qui lui était arrivé. Je l’ai giflé, j’avais entendu des insultes (hallucinations ?) provenant de sa bouche. Je lui ai enfoncé mon poing dans son abdomen, il faisait des gestes bizarres (…). Les portes étaient verrouillées et je me suis acharnée sur lui, son corps virevoltaient dans la voiture et allait où je voulais qu’il aille. Quelques heures plus tard, je crois que j’ai réussi à reprendre le contrôle de moi-même et je me suis rhabillée, et j’ai filé chez moi. Zack est à l’hôpital, je me sens coupable, mais il va bien et ne se souvient de rien.

« La suite, je la connais. En août 2009, deux membres de l’organisation secrète dont je fais actuellement partie sont venues me trouver à Paris, m’ont emmené à Baton-Rouge et m’ont convaincu en me disant qu’il savait ce qui était arriver à Zack deux ans auparavant, qu’ils avaient mené l’enquête sur moi, qu’ils avaient accès aux satellites et surveillaient de très près l’arrivée de nouveaux pouvoirs. Ils savaient tout sur moi, ma maladie, mon pouvoir, le nom de mes parents, ils avaient passé ma vie au peigne fin. Je leur appartenais (j’avais signé un contrat alors que j’étais l’autre moi. Et l’autre moi ne résiste pas au mal, au contraire, l’autre moi veut détruire, faire mal et c’est exactement ce qu’ils me proposaient. Aujourd’hui, je n’ai plus le choix, je dois lutter contre le bien, tout en luttant contre mon autre-moi. »

POUR OU CONTRE LES "HÉROS" ? — des Héros? ah la grosse blague, à la base les héros sont des demi-dieux. je ne pense pas que quiconque ici présent soit enfant de quelque dieu. Sérieusement, j'aime mon clan, enfin ça dépend des jours. Les jours où je suis bien lunée, je vais avoir du mal à vouloir faire du mal aux gens, malheureusement j'y suis contrainte. Lorsque je suis de mauvaise humeur, je vais prendre un malin plaisir à faire tourner, virevolter et s'écraser ceux qui m'empêcheront de vivre. Et oui, il vaut mieux me croiser lorsque j'ai pris mes médicaments.
COMMENT ACCEPTES-TU TA NOUVELLE VIE ? — Là encore, tout dépend de mon humeur. Parfois je me dis que c'est un réel cadeau de pouvoir transporter les autres dans le ciel comme bon me chante, d'autres fois je me dis que l'ignorance aurait été une belle solution de facilité.
TU FAIS QUOI DE SPÉCIAL TOI ? — Je dessine des vêtements qu'on dit vraiment « stylés » ,« magnifiques », dignes de grands créateurs.
TU AIMES ET DÉTESTES QUOI ? — J'aime la pâte à tartiner goût choco-noisette, l'adrénaline que me procurent mes combats, le shopping (heureusement), l'argent, le sexe, la luxure et tous les pêchés possibles. Je déteste ceux qui nous prennent pour des monstres, ces petits jaloux qui n'ont pas eu la chance de naître avec nos pouvoirs. Ils me dégoutent à vouloir nous enfermer dans des cages, à nous traiter comme des bêtes sauvages. Je n'aime pas non plus les héros qui pensent qu'ils portent le slip rouge de Superman ou les oreilles de Catwoman.
TA PLUS GRAND FAIBLESSE, C'EST QUOI ? — Ma maladie qui peut s'aggraver et me faire délirer à tout moment.
TA PLUS GRANDE PEUR C'EST QUOI ? — L'asile.

PSEUDO/PRÉNOM — Maue & Maurine
ÂGE — 14 ans
PAYS — France
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COMMENT LE TROUVES-TU ? — J'adore
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